Soudan : Les alliés des généraux belligérants « favorisent le massacre », selon le Conseil de sécurité
12 novembre 2024
New York, États-Unis – Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion d’urgence vendredi pour discuter de la crise politique et sécuritaire en cours au Soudan, marquée par des affrontements violents entre les forces de sécurité et les manifestants pro-démocratie.
Les membres du Conseil ont entendu des témoignages déchirants de groupes de défense des droits de l’homme et de représentants de la société civile, qui ont vivement dénoncé les violations généralisées des droits de l’homme et les abus commis par les autorités soudanaises.
« Les généraux au pouvoir et leurs alliés sont en train de commettre un massacre », a déclaré Amal Al-Zaid, directrice de l’organisation non gouvernementale soudanaise « Sudanese Human Rights Monitor ». « Ils tuent impunément des civils innocents et couvrent leurs crimes. »
Selon des estimations, des centaines de personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées depuis que les manifestations ont éclaté en octobre 2021, suite à un coup d’État militaire qui a renversé le gouvernement de transition. Les forces de sécurité ont eu recours à une force excessive, notamment à des balles réelles, des gaz lacrymogènes et des matraques, contre les manifestants pacifiques.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation et ont condamné fermement les violences. Ils ont appelé les autorités soudanaises à cesser immédiatement d’utiliser la force contre les civils et à engager un dialogue inclusif avec les représentants de l’opposition et de la société civile.
« Le Conseil demande au Conseil militaire de transition de rétablir immédiatement l’ordre constitutionnel et de transférer le pouvoir à un gouvernement civil », a déclaré l’ambassadeur britannique auprès des Nations unies, Matthew Rycroft. « Les personnes responsables des violations des droits de l’homme doivent être tenues responsables. »
Cependant, les membres du Conseil ont également exprimé leur frustration face au rôle joué par les alliés étrangers des généraux au pouvoir. Ils ont accusé certains pays de fournir une assistance financière et militaire au régime, ce qui permet aux forces de sécurité de poursuivre leurs abus.
« Ceux qui fournissent un soutien aux auteurs de ces crimes sont complices de leurs actes », a déclaré l’ambassadeur américain auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield. « Nous les exhortons à cesser immédiatement tout soutien et à condamner les violences. »
Le Conseil de sécurité a adopté une résolution condamnant les violences et appelant à une cessation des hostilités. La résolution a également demandé au Secrétaire général de l’ONU d’établir une mission d’enquête internationale pour enquêter sur les violations des droits de l’homme et de traduire les responsables en justice.
La situation au Soudan reste volatile et l’avenir du pays est incertain. Les généraux au pouvoir ont jusqu’à présent refusé d’abandonner leur emprise sur le pouvoir, et les manifestations se poursuivent malgré la répression brutale. Le Conseil de sécurité continuera de suivre la situation de près et prendra d’autres mesures si nécessaire pour promouvoir la paix et la stabilité au Soudan.
Sudan: Allies of warring generals ‘enabling the slaughter,’ Security Council hears
L’IA nous a apporté la nouvelle.
J’ai posé la question suivante à Google Gemini, et voici sa réponse.
Peace and Security a publié un nouvel article le 2024-11-12 12:00 intitulé « Sudan: Allies of warring generals ‘enabling the slaughter,’ Security Council hears ». Veuillez rédiger un article détaillé sur cette nouvelle, en incluant toute information pertinente. Les réponses doivent être rédigées Français.
18